Et voilà la suite, plus courte que prévu vu que j'ai du tout recommencer j'éspère que ça vous plaira quand même:

• Ah, elle s'est enfin réveillée, dit une voix autour de Eana.

La jeune fille regarda autour d'elle, trois personnes étaient rassemblées et la dévisageait avec curiosité. Il y avait une fille de petite taille avec de longs cheveux bruns tombant sur ses épaules, qui devait avoir le même âge qu'elle ; une autre femme, plus âgée, sans doute la trentaine et un homme au visage sympathique, qui devait avoir a peu près la cinquantaine...

Eana resta dans les vapes quelques secondes encore puis elle fut prise de panique. Et si ils étaient avec les soldats, et si ils voulaient la capturer eux aussi ? Elle se leva vivement et recula en rampent sur ses fesses. Elle se releva pur courir, encore courir, mais elle n'eut que le temps de faire quelques pas, quelqu'un lui attrapa le bras.

• Holà, doucement jeune fille, tu es blessée tu vas finir par te tuer si tu continue à ce rythme là.

Elle leva les yeux pour voire de qui il s'agissait et se retrouva nez à nez avec un homme plus âgé qu'elle et des yeux bruns dorés. Elle voulu retirer son bras mais il la tenait fermement.

• On ne te veux pas de mal, alors arrête de gigoter comme ça.

Elle le regarda de nouveau et arrêta de se débattre. Les autres, qui les avait rattrapés, les regardait fixement, comme si ils attendaient que quelque chose se passe, que je me débatte encore.Mais je ne fis rien, je regardais l'homme en face de moi et je me relaxais, lentement, je relâchais mes muscles un à un jusqu'à être totalement calme. Ça ne servait plus a rien de se battre... soit ils étaient avec moi et je n'avais rien a craindre, soit ils étaient avec les soldats et même si je tentais de m'enfuir ils me rattraperaient.

L'homme qui me tenait le bras m’entraîna doucement vers un camion où il me fit monter toujours en douceur. Je m'appuyais sur le carreau en regardant les paysages qui défilaient, ma tête vide de pensée et mes larmes qui ne coulaient plus a force d'avoir pleuré, son épaule lui faisait mal, mais elle n'y pensa plus, ce n'était rien par apport à sa douleur psychologique. La jeune fille n'arrivait plus a penser logiquement, tout lui paraissait triste et sombre. Elle ferma les yeux et resta là, a broyer du noir...