•  

    Cette fois, Eana l'attendit toute la journée, son but déjà en tête. Elle y avait réfléchis toute la nuit, et la lumière se fit en même temps que le lever du soleil. La réponse était pourtant tellement évidente qu'elle ne l'avait même pas vue. Maintenant il lui suffisait de la prononcer à haute voix.

     

    La jeune fille se leva et alla se camper devant la port; il devrait surement bientôt arriver.

     

    Pourtant, elle attendit longtemps, une heur, puis deux, et il ne vint toujours pas... Si elle ne pouvais pas faire confiance en cette promesse-ci, pourquoi lui ferait-elle confiance pour le reste ? Et si il n'était qu'un charlatan; comme ceux qui avaient brûler sa ville ?

     

    Eana se résonna, après tout, il n'avait pas donner l'heure à laquelle il viendrait. Mais le fait est qu'il ne vint pas ce jour-là ni le lendemain d'ailleurs.

     

    Elle perdit espoir encore une fois, allongée sur son lit à repenser à son passer, et quelque fois au but qu'elle s'était fixé sans pouvoir le partager avec personne, puisque plus personne ne venait la voire.

     

    Parfois elle se surprenait à attendre que la porte s'ouvre mais ça n'arriva pas... Plus les jours passait plus elle s'abandonnait. Elle ne mangeait presque plus se laissait complètement aller. Et trois semaines se passèrent ainsi, sans aucune nouvelles de l'homme.

     

     

     

    C'est un soir, très tard qu'il arriva enfin. Des gouttes de pluie ruisselaient sur ses longs cheveux et le long de son corps. Il la dévisagea de son regard perçant et lui demanda:

     

     

     

    • Alors, tu as trouver ?

     

     

     

    Elle le dévisagea longuement à son tour et lui répondit calmement mais surement:

     

     

     

    • Oui

    • Et quelle est la réponse ?

    • Mon but est simple: la vengeance.

     

     

     

    Il ne réagit pas tout de suite mais n'eut pas l'air surpris, comme si il s'y attendait. Il dit finalement:

     

     

     

    • Si c'est ce que tu veux vraiment...

    • C'est ce que je veux !

     

     

     

    L'homme hocha la tête et lui tourna le dos.

     

     

     

    • Attendez, s'exclama la jeune fille, je... je ne connais même pas votre prénom.

     

     

     

    Il se retourna vers elle et murmura:

     

     

     

    - Un prénom est-il vraiment important ? Tu peux m'appeler comme ça te chante ou si tu n'a pas d'idée appelle moi juste X ça ira très bien. Maintenant suis-moi, je vais te faire visiter nos souterrains.

     

     

     

     

     


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  • Coucou, voici la suite de Eana ( j'avoue ne pas avoir beaucoup écrit mais c'est déjà ça ) j'éspère que ça vous plaira...

    Lorsqu'ils furent arrivés, Eana ne le remarqua même pas. Elle se laissa guider et marcha pas à pas, tel un robot. Elle faisait le vide dans son esprit et ne regardait rien autour d'elle. On l'emmena dans une petite cellule où se trouvait un lit, une table de nuit et une lampe de chevet. L'homme qui l'avait retenue tout à l'heure l'allongea sur le matelas et la laissa seule, toute seule.

     

    Elle resta allongée là des heures, des jours, ou peut être seule ment quelques minutes, quelle importance: sa ville avait brûlée, réduisant tout ce qu'il lui restait, famille, amis, affaires,... Les soldats avaient tué son frère et réduit en cendre ses but dans la vie. Rien, non rien ne comblerait le gouffre qui c'était formé dans son cœur !

     

    Mais le fil du temps continuait... Chaque jours on apportait à manger et à boire à Eana et, ayant remarquer que le jeune fille n'y touchait pas, ses hôtes devaient la faire manger en lui tendant son repas bouchée par bouchée.

     

    Jamais elle ne disait un mot, pour la bonne raison qu'elle n'avait rien à raconter. De toute façon personne ne semblait se soucier de son silence. Une fois pourtant, quelqu'un vint et commença à parler, ça faisait tellement longtemps que Eana n'avait plus entendue le son d'une voix qu'elle en fut presque surprise.

     

     

     

    • Comment te sens-tu ? Demanda une voix d'homme.

     

    Elle se retourna et le contempla longuement sans pour autant lui répondre, c'était l'homme qui l'avait retenue par le bras dans le désert. Elle continua à le regarder mais s'abstint de prononcer un mot. Il la fixa lui aussi, assez longtemps, puis il lui sourit et s'en alla.

     

    Il revint le lendemain, puis le surlendemain encore,... sans qu'elle ne lui réponde quoi que ce soit.

     

    La jeune fille vivait comme si chaque journée était la même: Elle se réveillait, mangeait, se lavait, s'étirait un peu et puis il revenait, toujours le même homme.

     

    Personne d'autre ne lui adressait un seule mot.

     

    Il fallait que ça change, sinon l'ennui et la tristesse la tuerait. Si elle continuait à broyer du noir toute la journée elle ne survivrait pas, chaque jour elle se le disais, mais jamais elle n'avait le courage de faire autre chose. La seule solution qu'elle trouva étais de recommencer à parler, d'abord à l'homme aux yeux bleus, et après aux autres... peut-être...

     

    La journée du lendemain se passa comme toutes les autres, jusqu'au moment où il pénétra dans la pièce. Cette fois Eana se tenait prête, assise sur son lit, face à la porte.

     

    C'est sans doute ça qui fit sourire l'homme dès qu'il entra. Il la regarda un moment puis dit:

     

    • Tu t'es enfin décidée à parler...

     

    Ce n'était pas une question, plutôt une affirmation.

     

    • Oui, répondit-elle d'une voix faible, je ne le fais pas pour vous faire plaisir, juste pour avoir des réponses...

    • Vraiment, et quelles sortes de réponses veux-tu ? Demanda-t-il.

     

    Elle réfléchit quelques secondes sur la réponse et prononça :

     

    • Je veux la vérité.

    • Très bien, je vais te la donner, à une condition.

    • Laquelle?

    • Trouve-toi un but dans la vie, je reviendrais demain, et si tu en a un, tu aura aussi la vérité.

       

     

    Sur ces mots, il tourna le dos à Eana et s'en alla, aussi calmement qu'il était venu.

     


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  • Coucou,

    Juste un petit message pour vous dire que je suis désoler d'avoir été plus ou moins totalement absente du blog depuis la rentrée... Mais il m'a fallu du temps pour que je m'habitue à la nouvelle ambiance de l'école mais maintenant je serais plus présente.

    Encore désoler et à bientôt ^^


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  • 14 février :

    Journal intime :

    J'habite à Liannon, un pays dévasté, moche, sous l'emprise d'un dictateur méchant et sans pitié. Ça fait déjà deux ans et plus il est là, plus il empire. Je suis triste, triste pour tous ceux qui meurent par sa faute, pour ceux qui se font torturer pour son plaisir.

     

    15 février :

    Journal intime :

    Le dictateur a encore fait des victimes aujourd'hui, dix adultes et cinq enfants, evidemment ; les journaux n'en parlent pas mais moi je le sais. J'ai peur pour ces gens ; un menace flotte au dessus de leurs têtes et ils ne peuvent pas s'échapper. Il les tuera peut être, sinon, il les torturera pour s'amuser...

     

    16 février :

    Journal intime :

    J'avais raison, hier, le dictateur a tué cinq des adultes, il a aussi torturé les cinq autres devant les enfants. Si seulement il n'était pas là, si seulement cet homme... le dictateur, n'était pas... moi. J'ai mal pour chacune de mes victimes, pour chacun de mes actes horribles, j'ai mal d'être moi...



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